En 2002, Muriel Matile et Fabrice Sourget ont collaboré à l’élaboration de spectacles dans le cadre de l’exposition nationale suisse Expo.02 et ils ont poursuivi cette collaboration en créant la Cie Projet Icare.

Après trois spectacles de rue pluridisciplinaires, la compagnie se dirige vers l'exploration du répertoire théâtral contemporain et Muriel Matile, metteuse en scène, en assure la direction artistique. 

Les diverses créations de la Cie Projet Icare ont eu pour dénominateur commun de raconter l'humain et le monde qui l'entoure avec, à chaque fois, le souhait que le public puisse y trouver un écho à sa propre condition. En outre, intéressée par l’exploration des rapports du théâtre et de la musique, Muriel Matile s'est également associée à d'autres compagnies régionales pour la création et la coproduction de spectacles de théâtre musical. 

Productions et coproductions:

2020: La Femme changée en renard de David Garnett. Projet en cours de création pour 2020.


2015: La paix perpétuelle de Juan Mayorga. Jusqu'où peut aller une société menacée par le terrorisme pour le combattre? Une troublante fable qui, pour interroger les consciences, mêle humour, philosophie et cynisme.


2010: Tango Viennois de Peter Turrini. Une histoire à la fois cruelle, cocasse et tendre sur la tragédie de la vieillesse. Joseph et Marie, deux solitudes dans une improbable rencontre sur les airs d'un insolite tango.


2009 - 2010: Le Boudoir des Anges. Textes et musique de Giacinto Scelsi. Une fable entre ciel et terre, où des anges musiciens se font les             passeurs de sons et de mots d'un créateur chimérique hors norme.


2007 - 2008: Mme Bouh d’Yves Robert. Musique de Claude Berset. Un conte sur l'apprentissage de la peur et de la mort raconté par un phasme, un hérisson et un escargot à une malicieuse petite fille.


2004 - 2009: Encore une fois, si vous permettez de Michel Tremblay. Un hommage ému de l'Auteur à l’humble femme qui fut sa principale source d’inspiration littéraire et théâtrale : sa mère Rhéauna, dite Nana. Dans un dialogue avec l’au-delà, traité sur le mode de la comédie, il lui tire sa révérence et lui apporte en offrande un public de théâtre.